Trois ans après la sortie de Tom Clancy’s The Division, nous sommes à 15 jours de la sortie du second opus, The Division 2. Son lancement sur PS4, Xbox One et PC est prévue le 15 mars 2019. Il y a 10 jours, Ubisoft organisait, le temps d’un week-end prolongé, une bêta privée à laquelle j’ai participé. Avant la bêta ouverte prévue dès demain, voici ce que j’en ai pensé de ma première expérience sur The Division 2.
Dès la sortie du jeu, The Division m’a attiré pour plusieurs raisons : le lieu où se déroule l’action – en plein New York – , le type de jeu, l’animation du personnage… et je pourrai continuer. Finalement, j’ai acheté le jeu tardivement mais une fois dedans, j’ai eu du mal à m’arrêter et à jouer à autre chose.
Après de nombreuses heures passé-s sur le jeu, j’ai fini le mode Campagne et il ne me reste que 1 ou 2 trophées à obtenir. Tout ça pour vous dire qu’en apprenant le développement du second épisode, j’ai essayé de me tenir au courant. Les infos liées au jeu se sont évidemment intensifiées ces dernières semaines jusqu’à l’ouverture d’une bêta privée il y a pratiquement quinze jours.
Je vous préviens de suite que j’ai participé à cette bêta privée pour m’amuser et entrevoir ce que sera The Division 2 et non pour comparer les deux jeux point par point. Je partage donc avec vous ce que j’en ai pensé mais ce n’est pas un comparatif.
45Go et plusieurs patchs
Tous ceux qui ont eu la possibilité de participer à cette bêta sont passés par ces mêmes étapes, voire des obstacles. La bêta se déroulait du jeudi matin au lundi soir. Tout a commencé avec le téléchargement de 45Go de données, un gros morceau difficile à avaler quand on ne dispose pas d’une connexion très haut débit digne de ce nom.
Ensuite, il a fallu jongler avec les périodes de maintenance. En un peu plus de 4 jours, Ubisoft a planifié au moins 3 périodes de maintenance qui se concluaient, à chaque fois, par le téléchargement d’un nouveau fichier. Pendant ces phases de mises à jour, les serveurs étaient inaccessibles pendant plusieurs heures.
Même si ces actions sont nécessaires pour corriger les bugs – et cela fait partie des bêta privées – cela empiète sur les périodes où l’on voudrait profiter du jeu. Enfin, même si les patchs ne pesaient qu’une centaine de Mo, leur installation était longue.
Ces patchs ont tout de même permis de corriger des problèmes de plantage dont un qui déconnectait le joueur au bout de 3h de jeu ininterrompu. Pour l’avoir vécu, je vous avoue que ce n’est pas top. Bon, je n’étais pas en milieu d’une mission mais bon quand même. J’en ai profité pour arrêter car il était tard… Enfin tôt.
J’ai également lu que le patch 2.02 corrigeait un problème de son mais je pense que tout le monde n’en a pas bénéficié. Sur PS4, malgré cette version, j’ai eu le droit à des périodes de jeu avec du son par alternance. Ce n’est pas agréable du tout et c’est bien plus compliqué de repérer d’où viennent les voix ou les coups de feu.
Tout ceci ne m’a pas empêché de découvrir le jeu et d’y jouer quelques heures, le temps d’avoir un (petit) aperçu de ce que sera The Division 2.
Washington, moins attirant que New York
Ne connaissant pas Washington, il est difficile de se remémorer des ballades dans la ville et de déclarer le jeu très proche de la réalité. Cela n’enlève rien au fait que le jeu est bien fait même si je n’ai pas perçu, d’un point de vue graphique, de gros changements par rapport à The Division. Je n’ai peut être pas bien regardé…
Maintenant, c’est bien de retrouver différent type de décors et d’atmosphères. Ce n’est pas directement lié à Washington mais il est vrai que j’ai beaucoup aimé la phase d’exploration et de combat dans la ville en plein milieu d’un orage. Entre le vent, la pluie et l’orage, il était plus compliqué de se repérer et l’ambiance sonore était au top… limite à se faire peur.
C’est clair qu’il y aura de quoi s’amuser et de se perdre tout simplement car Ubisoft avait annoncé que la ville de Washington D.C avait a été reconstruite à l’échelle 1:1. Dans la bêta privée, je n’ai vu qu’une partie des différents quartiers répartis dans la ville mais ce qui est sûr, c’est que dans le jeu final, notre agent va parcourir de nombreux kilomètres même si on retrouve le système de déplacement rapide.
De nouveaux ennemis mieux armés
Dans la capitale, vous croiserez des alliés, des civils qui seront parfois pris en otage et évidemment de nombreux ennemis appartenant à différentes factions. On les repère facilement avec leur couleur et leur indice de niveau, tout comme dans le premier épisode. Par contre, je les ai trouvés mieux armés pour certains d’entre-eux.
Les agents de la Division dont nous faisons partis ont droit à de nouvelles armes et compétences mais c’est aussi le cas pour nos ennemis. Parmi les groupes à affronter, certains apprécient les grenades dont celles incendiaires alors que d’autres sont équipés de drones explosifs, appareils roulants ou volants. Vous avez vraiment intérêt à surveiller les alentours et à être très réactifs.
Dans la première partie de la bêta, pour déverrouiller le mode End Game, on peut rencontrer un peu de difficulté mais c’est peanut à côté de ce mode. Là, vous y rencontrez des hommes lourdement armés, voire des robots. Ne restez pas dans leur ligne de mire, protégez-vous et veillez à ne pas rester en place.
Les missions
La bêta privée démarrait par un objectif simple à atteindre : rejoindre la maison blanche, barricadée pour repousser les ennemis. En l’occurrence, ce bâtiment deviendra votre base d’opérations dans The Division 2. Cette première séquence qui permet de se remettre dans le jeu ne vous prendra que quelques courtes minutes.
A l’intérieur, vous trouverez des alliés mais aussi les différents stands pour acheter, vendre et fabriquer vos armes. Vous pourrez aussi y trouver de nombreuses missions secondaires à réaliser dans les différentes zones de Washington, zones délimitées et nommées par quartier, comme dans The Division.
En arpentant les rues parfois désertes et parfois pleines d’épaves de voitures abandonnées, vous croiserez bien évidemment des ennemis mais aussi des alliés et des animaux. Ce sera l’occasion de fouiller des sacs à la recherche d’armes ou de matériel et de ramasser des objets pour des quêtes annexes. Là encore, vous allez pouvoir partir à la recherche des smartphones disséminés dans Washington. Dans The Division, il y en avait plus de 100 à récupérer pour remporter un trophée.
Pour accéder au mode EndGame, il fallait, il me semble, finaliser deux missions qui n’étaient pas particulièrement difficiles, du moins pour celles et ceux qui connaissent The Division ou ce type de jeu. Maintenant, il était tout à fait possible de prendre en charge des missions secondaires pour faire durer le plaisir et arpenter les rues et quartiers.
J’ai pris le parti de ne pas m’aventurer en Dark Zones pendant cette béta privée mais elles étaient bien présentes. Encore une fois, je pense qu’il faudra atteindre un niveau minimum avant d’y entrer sous peine de ne résister que quelques petites secondes.
Agent de la Division
Création et progression de l’agent
Dans la bêta privée, le personnage à incarner était imposé et il démarrait en bas de l’échelle en termes de niveau. Il était équipé d’un fusil d’assaut et d’une arme de poing.
Tout comme dans le premier opus, c’est en réussissant les missions principales et secondaires qu’on gravit les niveaux un à un et qu’on s’équipe de mieux en mieux. Évidemment, faire des headshot est un moyen de remporter des points plus rapidement mais ce n’est pas toujours une chose aisée. Comme indiqué plus haut, il est toujours possible d’acheter ou de fabriquer des armes mais dans un premier temps, c’est plus rapide de se servir sur les ennemis que vous venez d’abattre.
On peut toujours personnaliser son agent et ses armes même si je n’ai pas eu l’occasion de le faire pendant la bêta privée. Il sera également possible d’utiliser des compétences et de spécialiser.
Dans le jeu, on retrouve la même signalétique pour atteindre les points fixés, les mêmes animations et les mêmes gestes qui vous sauveront à de nombreuses occasions (saut par-dessus un obstacles, passage d’un décor à l’autre en mode furtif, roulade…). De ce côté, je n’ai pas identifié de nouveautés. Par contre, il sera parfois nécessaire d’interagir avec le décor pour avancer : tirer dans un cadenas pour ouvrir une porte ou faire sauter un passage bloqué par des débris.
Autre nouveauté du jeu : se soigner ne sera plus instantané. Auparavant, vous vous piquiez avec votre seringue et votre agent retrouvait tout ou partie de sa santé. Désormais, la même action prendra plus de temps et sera donc plus risqué dans certaines situations. Tout ceci va dans le bon sens car c’est plus réaliste.
Un avant-goût de la phase finale
Un accédant à la phase finale, j’ai pu évaluer la différence de niveau et d’équipement avec l’agent utilisé au début du jeu. On se retrouve propulsé au niveau 30 – niveau maximum dans le premier opus – et on a accès à de nombreuses armes puissantes. Par-dessus tout ceci, avec votre spécialité, vous disposez d’une arme spéciale. Les munitions sont très limitées et les spécificités sont différentes pour chaque arme.
Le mode Photo
Le jeu The Division 2 propose un mode photo qui permet de prendre des clichés de votre personnage sous tous les angles. Pourquoi ne pas prendre une pause dans vos affrontements et montrer votre plus beau sourire ? C’est vrai qu’on peut se demander pourquoi proposer un tel mode mais finalement, c’est plutôt sympa d’avoir des photos – autrement qu’avec des screenshots – de son agent au milieu des décors.
En plus, vous pouvez tourner autour du personnage, prendre de l’altitude ou plutôt partir sur une photo en contre-plongée. Je ne pense pas avoir tester toutes les options mais ce premier résultat m’a convaincu. Il est juste dommage de ne pas pouvoir le faire pendant les phases de combat, dans le feu de l’action. Cela aurait été top de pouvoir prendre de l’altitude quelques secondes pour prendre un cliché de la zone de combat.
Il ne vous reste plus qu’à essayer le jeu pendant la bêta ouverte disponible dès demain matin. Rien de mieux pour voir si ce jeu vous intéresse avant sa sortie officielle le 15 mars prochain.