Aujourd’hui, le 13 juillet 2012 est une date à inscrire à l’encre indélébile sur une peau de yacht blanc fraichement tamisée. UnSimpleClic commet l’impensable, voire l’irréparable. Pour beaucoup d’entre vous, « serial addict » des nouvelles technologies, ce jour sera peut-être bien un jour funeste. Lecteurs, sous vos regards incrédules UnSimpleClic se tournera tous les mois (au début ^^) vers le passé en vous dégotant les jeux vidéos qui ont façonnés l’Histoire du Jeux-Vidéo. Aux yeux de tous, nous vous proposerons donc la (re)découverte de certains titres cultes en expliquant les raisons de leur succès et pourquoi, encore aujourd’hui, l’avoir dans sa ludothèque fait de vous un mec tendance. Toujours vu par votre fidèle serviteur, je m’efforcerai d’être le plus sincère possible.
Bref aujourd’hui est une date qui fera date en somme.
Et pour commencer cette nouvelle rubrique, je vais me pencher sur un jeu que j’ai fini il y a peu et qui m’a quelque peu troublé. Ne sortez pas votre encyclopédie, le jeu est assez récent, puisque sorti exclusivement sur XBOX 360 en avril 2011. Donc pour la bonne vieille jaquette poussiéreuse qui part en lambeaux, on repassera …
Brisons le suspense, le jeu en question est Chil Of Eden.
Comparativement à la PS3, la XBOX 360 compte peu d’exclusivités sortant du carcan dit « Badaboum Boum Boum, regarde ma grenade comme elle est belle … ». On dénombre dans le genre FPS, beaucoup de titres de qualités dont Halo et Gear Of War, qui sont les plus fidèles représentants en ce domaine. Ajoutons à cela Left For Dead, Alan Wake et Crackdown. Et vous avez un large panel des différents degrés de brutalité.
Afin de ne pas me mettre les afficionados de la firme américaine à dos, je justifie mes dires en prouvant que, mis à part la série Uncharted et Killzone sur PS3, on retrouve chez Sony des jeux globalement plus originaux et/ou basés notamment sur le partage et le fun : Little Big Planet, Modnation Racers, 3D Dot Game Heroes, Heavy Rain … L’expérience vidéo ludique est je dirai, plus éclectiques sur la console de Sony.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=d8DC8OyG9w4[/youtube]
Avant tout de chose, le soft produit par Q Entertainement divise. Certains crieront au génie et prendront leur pied dans cette aventure hors normes en essayant de parfaire leur score, d’autres en revanche, crieront à la supercherie, tant le jeu est court (2-3 heures pour tout débloquer et 1h30 une fois tous les stages débloqués), redondant et limité. Si vous rechercher de l’action en barre, passez votre chemin. Child Of Eden est plus un jeu dit « contemplatif » où le joueur est perpétuellement émerveillé par les différents tableaux qui s’ouvrent et se referment devant lui. Contemplatif certes, mais à moins d’être un fan du score gaming, je doute que vous refassiez le jeu plusieurs fois. Une fois l’aventure bouclée, c’est ravis et conquis que j’ai quitté ce petit voyage inter-dimensionnel. Une oasis perdue dans un désert de jeux similaires en quelques sortes …
Le pitch tient en quelques lignes : Le but est de protéger un projet appelé Lumi qui subit alors une attaque de virus. Bientôt fini, le projet est voué à sa perte si on ne se débarrasse pas de tout ces virus.
Ce qui frappe avant tout dans Chil Of Eden c’est bien entendu ses graphismes soignés mais surtout un sens de la mise en scène. Le joueur contraint d’avancer automatiquement à la manière d’un shoot-em up classique, doit se frayer un chemin en dégommant des virus de toutes sortes. Le jeu est en fait une succession de tableau tout aussi fous les uns que les autres. On passe ainsi d’un calme étang aux nénuphars engendrant d’horribles virus à un combat acharné entre deux sphères et ainsi de suite. Le joueur est ainsi sujet, comme spectateur de ce déluge de formes, de couleurs et d’éclats. Prenez un sac de confettis et jetez le en l’air. Vous voyez le trip ?
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4pS6LM2q9_Y[/youtube]
L’auteur de cette œuvre n’est autre que Tetsuya Mizuguchi, le créateur de Rez, qui est en quelque sorte l’ancêtre de Chil Of Eden. La relation entre Rez et sa suite spirituelle est évidente, ne serait-ce qu’au premier coup d’œil. Le concept est identique, à savoir un rail shooter dont le but est de détruire des cibles. Cibles qui une fois touchées ou détruites par les tirs, émettent un son. On peut ainsi agrémenter la bande son déjà existante par des sons que le joueur créé lui-même. Le soft est ainsi une expérience de synesthésie, où les sens ont un rôle important. Le visuel d’une part avec les graphismes si particuliers, le son et enfin le toucher avec Kinect.
Car la véritable innovation du projet c’est sa compatibilité avec Kinect. Pour moi c’est clairement le seul jeu qui vaut la peine d’être joué sur le périphérique de Microsoft, si l’on ne veut pas jouer à un Wii Sport 2.0. Vous avez Kinect, prenez Child Of Eden. C’est aussi simple. L’expérience en sera que décuplée, vous aurez l’impression de tâter du virus. ^^
Le jeu se doit d’être dans votre ludothèque tant l’expérience est unique. Sensoriel, Child of Eden se démarque de ce que l’on est habitué de voir tourner dans nos consoles habituellement. Il est vrai, qu’au vu de la faible durée de vie, un achat d’occasion, ou neuf mais à très bas prix, fera l’affaire. Sorti en mai, le jeu de Q Entertainment n’est heureusement pas passé inaperçu, étant donné que le calendrier était assez tranquille en cette période d’année. Loin de cette avalanche de gros titres en fin d’année, le titre a su sereinement exposer son expérience dans les divers magasins.
Salut paryves,
Merci pour ton soutient.
En parlant de ModNation Racers, tu trouveras très prochainement dans le test de Mario Kart 7 un court comparatif avec ModNation Racer. 😉
super article Je joue à modnation racers et c’est super super addictif et fun:)