Konyks Camini GO : une caméra extérieur avec batterie rechargeable [Test]

A l’approche des vacances d’été, vous vous demandez peut-être comment protéger votre domicile ou au moins comment surveiller ce qu’il s’y passe. L’un des moyens est de vous équiper d’une caméra. Il en existe de très nombreuses. Je vous avais rapidement présenté cette caméra d’extérieur lors de son lancement, il y a an. Ayant eu l’opportunité de la tester récemment, je vous livre mes impressions sur la caméra Konyks Camini Go.

Déballage du produit

Avec les différents tests déjà réalisés sur UnSimpleClic, vous devez connaître le packaging des produits Konyks. On retrouve évidemment la même logique avec celui-ci. Les couleurs dominantes de la boite en carton sont le blanc et le jaune / orange.

Une photo de la caméra est visible sur la face avant. Elle accompagne les principales caractéristiques : WiFi, pilotage via une application, batterie rechargeable et certification IP65. On en trouve d’autres sur la tranche gauche et sur la face arrière. La dernière face rappelle que l’application – gratuite sur iOS et Android – s’appuie sur l’architecture technique et les services Tuya, un acteur majeur dans le domaine du smart home.

Dans la boite, en plus de l’appareil, la marque a glissé un peu de documentation, un câble micro-USB, un accessoire pour effectuer un reset ainsi que plusieurs modes de fixation. Je trouve que ce dernier point est important à signaler. En effet, l’utilisateur a le choix parmi plusieurs solutions en sachant qu’il ne sera pas forcé de percer des trous.

La caméra peut, par exemple, être attachée à un bras dont l’extrémité est orientable. Une autre solution consiste à se servir du support magnétique, ce dernier pouvant ensuite être vissé ou collé avec une bande adhésive fournie. La caméra pesant près de 300g, j’avoue avoir une préférence pour l’une des deux premières méthodes. Si le dernier mode de fixation est proposé, c’est qu’il supporte son poids mais je suis moins rassuré, surtout si la surface est à la merci des intempéries. Je précise également que des vis et chevilles sont également présentes dans la boite.

Quant à la documentation, il s’agit plus un petit fascicule qui vous invite à télécharger l’application et qui donne un accès rapide vers le manuel d’installation en ligne (QR-Code).

Pour résumer ces quelques lignes, je dirai que Konyks nous livre un contenu complet. Si je devais faire une remarque, je dirais qu’il manque un adaptateur secteur mais, comme pour les smartphones et tablettes, cela se fait de plus en plus rare. Le fabricant indique tout de même ses spécificités (5V 1A).

Design de la Camini GO

Une fabrication de qualité

La Camini Go est la première caméra extérieure de la marque Konyks. Elle est constituée d’une coque blanche en plastique et d’une façade noire à travers laquelle on détecte l’objectif et les leds infrarouge.

La marque a opté pour un design sobre et sans fausse note qui plaira au plus grand nombre. Sur l’appareil, on trouve juste un logo Konyks ainsi que deux étiquettes qu’on peut retirer.

C’est à l’arrière de la caméra que Konyks a positionné le haut-parleur. En dissimulant un peu ce HP, cela laisse le reste de l’appareil entièrement blanc et lisse. On pourrait croire que cela risque de limiter la portée du son. Etant positionné vers l’arrière, il sera pratiquement à l’opposé de la scène capturée. Et pourtant, il n’en est rien. On peut converser sans soucis. La personne présente face à la caméra comprend parfaitement les sons qui sortent du HP.

Sous ce dernier, on remarque une zone concave. Il s’agit tout simplement de l’emplacement contre lequel on viendra positionner le support aimanté en forme de demi-sphère. Je vous rassure, cela tient parfaitement. Je reviens sur ce sujet un peu plus tard.

Il reste à regarder ce qu’on trouve sous la caméra. Un pas de vis permettra de fixer la caméra au bras présent dans la boite.

Un cache en silicone peu pratique

Autant, je trouve la caméra bien conçue, autant je suis un peu déçue par le cache située à la base de l’appareil. Ce dernier protège les différents ports proposés.

Derrière ce bout de caoutchouc se trouvent l’entrée pour la prise micro-USB, une led (témoin de charge), l’emplacement pour la carte mémoire (non fournie), le bouton Power ainsi que l’orifice pour déclencher un reset.

Je trouve que par rapport au reste de la caméra, dont les finitions sont bonnes, le cache fait assez grossier. De plus, il n’est pas simple à repositionner. En regardant bien, on s’aperçoit qu’il existe un sens (par rapport au bouton et à la carte mémoire) mais il faut prendre le pli. Après quelques essais, on voit comment faire ça rapidement mais je trouve que cela contraste avec le reste du produit.

Bon, il faut tout de même avouer que vous ne devriez pas avoir à réaliser cette manipulation très souvent. Une fois que vous avez allumé la caméra et que vous avez inséré la carte mémoire, il n’y a pas de raison d’enlever le cache régulièrement. L’une des autres raisons serait de devoir recharger l’appareil. D’après la marque, la batterie offre une autonomie d’environ 3 mois. Ce sera à vérifier dans le temps.

Fiche technique

La Konyks Camini GO est une caméra WiFi d’extérieur et autonome. Elle l’est dans le sens où elle intègre une batterie rechargeable. Elle peut donc être installée (pratiquement) n’importe où. Nul besoin d’une prise de courant pour l’alimenter.

Elle offre une définition Full HD (1920 x 1080px) et intègre une fonction de détection de mouvements qui est opérationnelle aussi bien en journée que durant la nuit. Selon la marque, elle est opérationnelle jusqu’à 8m par PIR.

Pour écouter tout ce qui se passe dans votre extérieur et communiquer avec les éventuelles personnes présentes sur place, elle est équipée d’un mode audio bidirectionnel grâce à son microphone et à son haut-parleur intégrés.

Pour être informé du moindre mouvement (via des notifications) et créer des automatisations avec d’autres appareils, il faut connecter la caméra à un réseau WiFi 2,4Ghz. Cela s’effectue via l’une des applications gratuites compatibles (dont Konyks App). En termes de sécurité, la caméra est compatible avec les protocoles WEP, WPA et WPA2.

Celles et ceux qui disposent d’un appareil comme le Google Nest Hub ou l’Alexa Echo Show pourront utiliser les commandes vocales pour afficher les images capturées par la caméra. En effet, la Camini GO est compatible avec les assistants vocaux.

La caméra peut réceptionner des cartes mémoire au format micro-SD d’une capacité de 128Go maximum. Vous pouvez toujours utiliser la caméra sans, mais ça réduit grandement son intérêt. Vous devrez alors garder un œil sur votre smartphone pour déclencher une photo ou une vidéo.

Grâce à la batterie de 10 000mAh intégrée dans l’appareil, la caméra dispose, selon Konyks, d’une autonomie de 3 mois. En termes de consommation, il faut partir sur 0,5mAh en veille et 270mAh en fonctionnement.

Enfin, point important pour une caméra destinée à être utilisée en extérieur, elle bénéficie d’une certification IP65. Elle est donc protégée contre la pluie, les projections d’eau et la poussière. Elle ne peut donc pas résister à une immersion dans l’eau mais il n’y a pas de raison que cela arrive.

Installation de la Konyks Camini Go

Konyks, synonyme de simplicité et de rapidité

Après avoir testé plusieurs produits de la marque Konyks, j’ai vraiment l’impression de me répéter quand je parle de la phase d’initialisation. Je pourrai la résumer avec « simple et rapide ». Aucune compétence n’est requise. Il faut juste lire la documentation ou encore plus simple, suivre les étapes affichées sur votre smartphone.

Prête en moins d’une minute

En premier lieu, si vous possédez déjà d’autres appareils de la marque, l’application devrait avoir sauvegardé votre WiFi (si vous l’avez autorisé à le faire). La phase d’intégration de la caméra au sein de votre éco-système sera donc facilitée. Je ne crois pas dire de bêtise en indiquant que dans cette situation, l’ajout de la Camini GO au sein de l’application Konyks prend moins d’une minute.

Il vous restera ensuite à choisir sa définition et différents paramètres (mode nuit, détection de mouvement, inversion d’image). Enfin, vous pourrez l’associer à d’autres produits avec des scénarii / automatisations.

L’application Konyks et un réseau Wifi 2,4Ghz

Si cette caméra est le premier produit Konyks que vous installez, il faut avant tout télécharger et installer l’application. Dans mon cas, j’ai utilisé celle de Konyks.

La seconde étape consiste à vous créer un compte (uniquement adresse e-mail et mot de passe). Ce dernier sera nécessaire pour vous connecter à l’ensemble des produits connectés quel que soit votre emplacement et le terminal mobile utilisé.

Ensuite, vérifiez que votre réseau est configuré en 2,4Ghz et retenez bien son mot de passe car vous en aurez besoin. Enfin, il ne vous reste plus qu’à suivre la procédure qui se déroule en quelques étapes très simples.

Je vais revenir sur les différentes options de la Camini un peu plus tard.

Bien choisir l’emplacement de la caméra Konyks

Une fois que vous avez initialisé et paramétré la Camini GO, il est temps de l’installer pour surveiller votre jardin, votre cour, votre porte d’entrée ou encore votre garage. Vous avez compris, le but est d’installer l’appareil afin de surveiller une partie de votre extérieur. Je rappelle que la caméra se fixe via les accessoires intégrés dans la boite. Pour chacune d’elle, j’ai essayé de peser le pour et le contre.

Ensuite, avant de donner mon avis sur les accessoires, pensez à installer la caméra à une certaine hauteur. Il ne faut pas qu’elle soit accessible en levant le bras. C’est mieux pour la « maintenance » mais c’est moins bien coté sécurité.

Ensuite, vérifiez la qualité du réseau WiFi. Vu que la caméra est installée à l’extérieur, il faut que votre signal soit assez puissant pour traverser le mur voire des pièces, suivant où se trouve votre box ou votre point d’accès.

Enfin, il y a un dernier point à aborder avant de positionner votre caméra. Il s’agit du sujet « vie privée ». J’en profite donc pour rappeler quelques règles avant de continuer la phase d’installation.

Respect de la vie privée

J’insiste sur le fait que la caméra doit être orientée vers votre propriété, que ce soit votre jardin, votre cour, votre chemin d’accès ou encore votre portail par exemple. Elle ne doit pas filmer la voie publique (et donc les passants) ou la propriété du voisin par exemple.

L’objectif de tout ceci est évidemment de respecter la vie privée des personnes filmées. Cela soulève un autre point non abordé jusqu’à maintenant. Contrairement à la Konyks Camini Max, la Camini GO ne comporte pas de cache à positionner devant l’objectif.

Encore une fois, le but n’est pas de filmer en permanence. L’intérêt d’une caméra est de surveiller votre domicile en votre absence. Dès que vous rentrez, il faut désactiver la détection de mouvement. D’ailleurs, cela tombe bien, cela peut se faire via une automatisation.

Les différentes solutions de fixation

Je reviens sur l’installation pour m’arrêter quelques instants sur les solutions de fixations proposées par Konyks.

Fixation magnétique

La première option consiste à percer un trou dans votre mur ou à l’emplacement prévu pour installer l’appareil. Réfléchissez bien à ce point avant de brancher votre perceuse. La seconde option est d’utiliser la bande adhésive. J’en parle un peu plus bas.

Le principal intérêt de ce mode de fixation est que la caméra est facilement détachable et orientable. Quelques instants suffisent pour ajuster la position de la caméra.

Pour ceux qui se posent la question, j’ai fait l’essai en tenant la caméra par la base magnétique et en secouant l’ensemble. La caméra reste très bien « accrochée ». On le ressent aussi dès qu’on approche la caméra du support : l’aimant est très puissant. C’est rassurant pour la suite. On va pouvoir accrocher le support puis fixer la caméra sans aucune crainte.

Fixation avec le bras

Tout comme la solution précédente, il sera nécessaire de faire des trous. Cette fois ce sera pour fixer le bras. Il en faudra trois au lieu d’un seul pour le support magnétique.

Déjà, avec le bras, la caméra est un peu plus éloignée du mur, ce qui laisse, je trouve, une plus grande liberté pour l’orienter comme on le souhaite. Ensuite, grâce à l’extrémité, on peut vraiment positionner la caméra dans n’importe quel sens. Cela laisse plus de possibilités qu’avec la solution précédente.

Pour attacher et détacher la caméra, cela nécessite un peu plus de manipulations. Avec le support magnétique, vous tirez la caméra et ça suffit. Pour cette deuxième solution, il faut tourner le pas de vis situé à l’extrémité du bras.

Même si le but n’est pas être discret, avec ce bras, je trouve que la caméra devient bien plus visible.

Fixation avec la bande adhésive

Cette dernière solution évite de percer. Vous collez la bande adhésive sur une vitre ou une surface compatible puis vous y fixez sur le support magnétique. Il reste ensuite à approcher la caméra et le tour est joué.

Ce dernier moyen de fixer la caméra est pratique mais, personnellement, je trouve qu’il existe deux inconnus : la résistance de la bande adhésive sur le long terme et son comportement face aux intempéries.

J’ai donc préféré passer mon chemin lors des premiers tests.

L’application Konyks est simple et intuitive

La homepage

Une fois la caméra détectée par l’application, en cliquant dessus, on accède directement à l’image capturée en direct. Cette dernière est accompagnée d’un horodatage.

Par défaut, l’image s’affiche au centre de l’écran et plusieurs icônes sont présents tout autour. En cliquant sur celui présent dans le coin supérieur droit, on zoome au sein de l’image. C’est pratique pour vérifier quelque chose sur la scène capturée.

Toujours dans le coin supérieur droit, Konyks a positionné le bouton pour activer le micro de la caméra et ainsi entendre ce qui se passe sur place. Juste au-dessous, on visualise la qualité du signal.

Sur le côté gauche, un premier icône nous indique la batterie restante. Un second permet de modifier la définition : en HD pour une meilleure qualité ou en SD pour une meilleure fluidité. Sur un écran de smartphone, la qualité de l’image est très satisfaisante et suffisante.

Ensuite, tout en bas, sur une bande blanche, on trouve quatre fonctions ainsi qu’un chevron pour accéder à des paramètres complémentaires. En partant de la gauche, les quatre icônes correspondent aux fonctions suivantes :

• Passage en plein écran
• Capture d’écran
• Activation du micro
• Capture vidéo

Pour effectuer une capture d’écran, une pression suffit. Pour enregistrer un flux vidéo, il faut un clic pour démarrer la séquence et un second pour la stopper. Quelle que soit l’action entreprise, elle se termine par l’affichage d’un message. Ce dernier indique qu’un fichier a été enregistré dans la galerie. L’application donne ainsi la possibilité de basculer vers Albums pour prendre connaissance des éléments nouvellement enregistrés. C’est très pratique et rapide.

Évidemment, vous n’aurez pas à faire ce type de manipulations en cas de détection de mouvements. La Camini GO s’en charge toute seule. Si cette option est active, elle déclenche une capture vidéo de façon autonome. L’ensemble des enregistrements est accessible via une seule touche. Une timeline permet de positionner le curseur sur le ou les moments où la caméra a détecté quelque chose. 

Dans la bande blanche située dans la partie haute de l’écran, à droite du nom donné à la Camini Go, on retrouve le même menu que pour les autres produits Konyks. Il renvoie vers l’ensemble des paramètres.

On y règle entre autres la sensibilité du détecteur de mouvement ainsi que d’autres options dont « inverser l’image ». Une autre – filtrage corps humain – permet d’éviter de déclencher un enregistrement à chaque fois que votre animal de compagnie passe devant.

Le panneau de contrôle

En cliquant sur les chevrons, on accède au panneau de contrôle qui comprend des options complémentaires. Je précise qu’une partie des fonctions situées sur cet espace est disponible dans le menu Paramètres. Gâche à ce volet, elles sont accessibles plus rapidement.

On y trouvera des fonctions importantes comme la vision nocturne et la détection de mouvement ainsi aussi des touches pour accéder aux enregistrements. L’une des touches affichera les images et vidéos enregistrées sur le terminal. De son côte, l’autre bascule sur l’espace de la carte mémoire.

Tout comme le thème de votre smartphone, Konyks propose de personnaliser l’interface via le bouton « Couleur de thème ».

Les automatisations

Comme indiqué à plusieurs reprises dans les tests précédents des appareils Konyks, l’utilisateur peut paramétrer des automatisations. L’objectif est de déclencher des actions en fonction de critères.

L’un des exemples serait de demander à l’application de déclencher la détection de mouvement dès qu’on quitte son domicile. C’est réalisable en quelques clics. En revanche, il faudra créer le scénario inverse : désactiver la détection de mouvement quand vous rentrez chez vous. Ensuite, vous pourriez aussi demander à ce que cette même fonction s’active à la tombée de la nuit.

Un autre exemple serait d’allumer la lumière extérieure (ou intérieure) dès que la caméra détecte un mouvement.

Enfin, en déclenchement manuel, il est facile, d’une seule touche, d’activer la détection de mouvement de la caméra, d’éteindre les lumières – merci les ampoules connectées – ainsi que les prises connectées.

Les notifications et l’hébergement cloud

En plus d’alerter à chaque détection de mouvement, l’application envoie des notifications. Vous serez donc avertis que vous soyez sur l’application ou non. L’autre solution est de souscrire à un forfait SMS pour envoyer des textos.

On peut demander à héberger les vidéos dans le cloud (et non sur la carte micro-SD). Cela représente un coût mensuel entre 4,50 et 9,00 euros ou un coût annuel entre 45 et 90 euros. La différence de tarif correspond au nombre de jours d’enregistrements (7, 14 ou 30 jours).

Compatibilité avec les assistants vocaux

Un peu haut, j’indiquais qu’on pouvait renommer le produit une fois ajouté à l’application. Cela peut paraître tout bête mais cela a son importance si vous décidez d’utiliser les commandes vocales. En premier lieu, il faut évidemment posséder un assistant vocal comme Google Nest Hub ou Alexa Echo Show. Ensuite, il faut installer la skill Konyks puis faire un lien avec son compte Amazon.

L’intérêt est d’être en capacité de visualiser le flux vidéo de la caméra depuis cet appareil. Une simple commande vocale suffit.

Vous comprenez pourquoi il est intéressant de bien nommer votre appareil. A ce propos, un libellé court sera facilement compréhensible. En optant par exemple pour « Camini », l’assistant comprendra de suite. Je vous conseille vivement de penser à ce détail si vous décidez d’utiliser un assistant vocal. Ainsi, il n’aura pas besoin de vous poser des questions complémentaires pour bien identifier l’appareil en question. Il suffira de faire « Alexa, affiche Camini ».

Vous avez donc un autre moyen de visualiser ce qui se passe dans votre jardin ou devant votre portail. Vous pouvez utiliser votre smartphone ou demander à votre assistant de vous afficher l’image. C’est pratique, rapide et ça fonctionne très bien.

Retours sur la qualité des images et de l’audio

Les images capturées par la caméra sont bonnes. La qualité est largement suffisante depuis un smartphone. On y voit parfaitement le lieu visé et on est capable d’identifier les personnes qui entrent dans le champ de vision.

Le rendu des couleurs est bon mais attention, si vous orientez l’appareil vers un lieu qui peut être exposé au soleil, cette zone peut se retrouver « cramée ».

En vision nocturne, les leds infrarouges s’activent pour permettre « d’éclairer » au mieux la scène. Cela prend un court instant et j’ai trouvé le résultat plutôt bluffant.

Grâce à son système audio bi-directionnel, il est possible d’entendre tout ce qui se passe et d’échanger avec les personnes présentes. Le son qui sort du haut-parleur est de qualité et le volume sonore est suffisant. Les tests réalisés m’ont permis d’échanger avec une personne sans avoir besoin de crier, alors que la caméra était installée en hauteur. De plus, je rappelle que le HP est positionné à l’arrière. Finalement, cela n’a rien de bloquant.

Dans l’autre sens, c’est un peu moins bon. On comprend ce que dit la personne présente face à la caméra mais le volume est finalement assez bas. Evidemment, ce sera différent suivant la distance qui sépare l’individu et la caméra. 

Attention, si votre caméra n’est pas installée à l’abri du vent, tout visionnage du flux vidéo risque d’être gênant. En effet, le bruit du vent, en plus de générer un son désagréable, peut masquer les voix et les autres sons. 

Des options absentes de la Konyks Camini Go

Voici les quelques remarques que je ferai après avoir testé cette caméra. Konyks aurait pu intégrer une fonction permettant d’exclure certaines zones afin de ne pas déclencher quoi que ce soit s’il y un mouvement à cet emplacement. Cela permettrait par exemple d’éviter d’enregistrer le jardin du voisin si les haies / clôtures ne sont pas assez hautes.

Ensuite, concernant l’enregistrement vidéo, l’application aurait pu intégrer une fonction permettant d’enregistrer en continu ou seulement en cas de détection d’un mouvement (comme aujourd’hui). Évidemment, cela aurait un impact sur le stockage ainsi que sur l’autonomie.

Enfin, Konyks aurait pu doter sa caméra d’une fonction alarme. Vu qu’elle embarque un haut-parleur, une option permettant d’activer (ou pas) une sirène aurait été bienvenue.

Autonomie

Sur la fiche technique de son produit, la société française indique que sa caméra Camini GO peut fonctionner durant 3 mois. Je rappelle qu’elle n’a ni besoin de prise de courant ou de piles pour fonctionner. Il suffit de recharger sa batterie de 10 000mAh. D’ailleurs, pour être plus précis, la caméra contient deux batteries dont la capacité totale atteint celle précisée ci-dessus.

Comme tout autre appareil doté d’une batterie, son autonomie dépendra de l’usage de l’appareil. Si vous avez configuré une plage de fonctionnement importante et que la caméra détecte de nombreux mouvements, l’autonomie sera plus courte que si vous ne l’activez que la nuit par exemple.

N’ayant pas utilisé la caméra aussi longtemps, je ne peux encore vous dire le chiffre communiqué par le constructeur se vérifie dans la réalité. 

Depuis l’application, il est possible de définir le niveau de batterie qui sera déclencheur de la notification batterie faible. Par défaut, le curseur est sur 10%. A ce propos, vous serez averti sur l’application et via des notifications dès que la batterie. Il vous restera alors à la récupérer pour la brancher. Prévoyez plusieurs heures pour recharger entièrement la caméra.

Une caméra vendue près de 120 euros

La caméra WiFi Konyks Camini GO est disponible sur le site Konyks ainsi que dans la boutique de la marque chez Amazon. Elle coûte 119,90 euros. Son tarif passe à 109,90 euros à partir de deux exemplaires achetés.

Bilan

La Konyks Camini GO fait parfaitement le travail : sa détection de mouvement est efficace, les images sont de bonne qualité et elle est compatible avec les assistants vocaux. De plus, je trouve que la fabrication est de qualité et surtout, Konyks la livre avec différentes solutions de fixation.

En revanche, il est impossible d’exclure certaines zones et déclencher une sirène en cas de détection aurait été un « plus ». En contrepartie, on pourra utiliser les fonctions d’automatisations intégrées à l’application pour déclencher l’allumage d’une lumière et ainsi simuler une présence.