Il y a 182 ans naissait Antonín Dvořák [#Doodle]

Aujourd’hui, Google nous propose un tout nouveau logo commémoratif sur sa page d’accueil, en lieu et place de son logo habituel. Ce Doodle rend hommage au musicien et compositeur tchèque Antonín Dvořák. Il est né il y a 182 ans, le 8 septembre 1841 à Nelahozeves, au nord de Prague.

Dvořák a grandi en s’intéressant aux compétences musicales de son père. Il jouait d’un instrument à cordes appelé cithare, ce qui a incité le jeune Dvořák à expérimenter la musique dans sa jeunesse. Vers l’âge de 12 ans, il trouve un professeur de musique qui l’encourage à apprendre les bases de l’orgue, du piano, du violon et de l’harmonie musicale. Il commence également à écrire ses premières compositions musicales. Voyant que la musique était son point fort, son professeur persuada ses parents de l’envoyer à l’école de musique et Dvořák partit pour l’école d’orgue de Prague en 1857.

Il obtient son diplôme d’organiste et commence à travailler comme musicien. Il rejoint l’orchestre en tant qu’altiste et donne parallèlement des cours particuliers de piano. Il compose des opéras, des symphonies et de la musique de chambre et se fait connaître à Prague avec son hymne Les Héritiers de la Montagne Blanche, en 1873. Il devient également organiste à l’église Saint-Adalbert et inscrit quelques-unes de ses partitions à des concours de musique.

L’un des juges qui l’ont récompensé en 1875 a présenté Dvořák à son éditeur de musique, qui lui a commandé des Danses slaves. Cela a fait de Dvořák un nom bien connu dans toute l’Europe, et d’autres commandes lui ont été confiées, notamment la Symphonie n° 7 en ré mineur, l’œuvre orchestrale Sainte Ludmila et les Duos moraves. Après plusieurs performances réussies dans son pays natal et en Angleterre, les universités de Prague et de Cambridge l’ont nommé docteur honoris causa en musique.

En 1892, il fut invité à diriger le Conservatoire National de Musique de New York. Là, il trouve l’inspiration dans la musique noire et amérindienne et écrit l’une de ses pièces les plus célèbres, la Symphonie n°9 du Nouveau Monde. Fait amusant : cette pièce a été amenée sur la lune par des astronautes des années plus tard, en 1969 ! Et cette année marque le 130e anniversaire de la première de cette symphonie au Carnegie Hall.

Après environ trois ans aux États-Unis, Dvořák retourne à Prague et y devient directeur du conservatoire, transmettant ainsi ses connaissances aux futurs compositeurs tchèques. Dans ses dernières années, il se concentra sur les opéras et créa son succès Rusalka en 1901 – ce conte de fées musical est populaire dans le monde entier depuis plus d’un siècle.

Dvořák restera dans la postérité pour sa musique romantique aux influences folkloriques et pour avoir été l’un des premiers compositeurs tchèques à être acclamé dans le monde entier.