Dans un E3, et particulièrement dans celui-ci, on a trois catégories d’annonces de jeux. En premier les jeux qui font office d’énième opus à une série. En deuxième les reboots de série, qui reviennent sur le devant de la scène après quelques années d’absences pour insuffler un souffle nouveau sur la licence et enfin les titres originaux qui nous bluffent. Ces derniers ne sont pas forcément attendus par le public et souvent un grand mystère les entoure. Et quand les développeurs lancent leurs bébés sur la scène, c’est devant des yeux écarquillés qu’ils présentent leurs produits.
Ubisoft a su tenir en haleine sa conférence par l’annonce de jeux frais et dépaysants. Tout en gardant un bon rythme, le studio a balancé en fin de conférence une vidéo coup-de-poing, d’un jeu auquel on ignorait l’existence : Watch Dogs. Cascades en tout genre et gun-fights bien musclés, il aurait été dommage de se priver de cette annonce.
Le parti pris d’Ubisoft Montréal est couillu en faisant du personnage principal, un anti-héros. Les développeurs ont su mettre en avant le jeu de part son gameplay qui se révèle efficace et totalement barré. Pour l’histoire par contre, Ubisoft Montréal garde le mystère sur les tenants et aboutissants de la trame scénaristique. Nous contrôlerons un dénommé Aiden Pearce, véritable virtuose du hacking dont rien ne l’arrête. Accès à tout, il pourra ainsi aisément écouter et voir tout ce qu’il lui semble digne d’intérêt, de plus que le jeu propose un espace ouvert à la GTA. On pourra ainsi écouter une foule de personnage.
À travers une vidéo montrée lors de l’E3, on a pu constater les différents avantages d’être un as du hacking : interférence de caméra ou de portable, recueillir des informations, prendre le contrôle d’objets. Les possibilités sont multiples et on imagine assez clairement l’étendue du trip si les mécanismes se révèlent être biens huilés.
Outre GTA, le soft pioche aussi dans Assassin’s Creed, en effet le héros pourra vagabonder aisément d’une plate-forme à une autre et ainsi rejoindre les hauteurs de la ville. Lors de combats musclés, Aiden pourra se défendre avec une petite matraque, opter pour un bon gros fusil à l’ancienne ou encore utiliser ses dons en prenant le contrôle de véhicules pour barrer le chemin de ses assaillants. Bref, à la manière d’un Deus Ex, on constate deux options : bourinage ou infiltration.
Commencé il y a deux ans, Watch Dogs est un énorme point d’interrogation. On ne sait pas comment il nous sera livré au final. Avec une réalisation à tomber, on espère que le jeu sortira prochainement et sous les meilleurs auspices. Graphiquement bien calibré avec ses jeux de lumières de hautes volées, Watch Dogs fut bel et bien le clou du spectacle durant la conférence d’Ubisoft. Attendu pour 2013 …