Smartphones et ordinateurs sont de plus en plus utilisés au détriment progressif des autoradios, radios réveils et des bons vieux transistors, comme le révèle une récente étude du CSA.
En France, l’audience du média radio reste stable dans sa globalité. En revanche, cette audience se répartit désormais sur un nombre beaucoup plus grand de programmes, notamment grâce à l’avènement des milliers de webradios créées gratuitement sur Radionomy, offrant au passage à chaque auditeur un choix incomparables en terme de programmation musicale.
Mais cet éclatement de l’audience s’accompagne également d’un éclatement des supports pour écouter la radio. Alors qu’il y a 10 ans, on écoutait la radio quasiment exclusivement sur un support permettant de recevoir la radio FM, aujourd’hui on écoute aussi la radio via l’ensemble des outils numériques existants, qu’il s’agisse d’un ordinateur, d’une tablette, d’un téléphone mobile, d’un casque connecté…
Résultat : les Français possèdent pour certains plus d’une dizaine de supports permettant d’écouter la radio, comme le révèle une récente étude du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
87% d’entre eux possèdent en effet un ordinateur (chiffre en hausse de 2015 à 2016) et 79% un téléphone mobile (chiffre également en hausse puisqu’ils n’étaient que 73% en 2015).
Dans le même temps, les supports « analogiques » pour recevoir la radio sont en baisse. Il y a un peu mois d’équipement en autoradio (de 83 à 82%), de radios réveils (de 62 à 61%) et de transistor (de 44 à 43%).
Autrement dit, les Français sont de plus en plus « digitalisés » pour écouter la radio selon une tendance globale.
Une excellente nouvelle pour les radios numériques qui voient ainsi leur nombre d’auditeurs potentiels croître considérablement.